A naturalistic point of view shared in neurology and psychiatry on mental illness (J. Hughlings Jackson and Henri Ey)
Un point de vue naturaliste partagé en neurologie et en psychiatrie sur la maladie mentale (J. Hughlings Jackson et Henri Ey)
Résumé
Forms of naturalism, which reduce mental illness to an accident of the brain or to a variation in psychic activity struggle to constitute a coherent science of the object with which they deal. This is a question we addressed in a previous article where we studied mental illness in light of neuro-psychic organization and disorganization. Epistemological difficulties appear in fact when we conceive of mental illness without the architectonic dimension, which articulates neuro-psychic activities in the first person, that is to say when we do not sufficiently take into account the dynamic work, which organizes interactions between the brain and the psychic life of the patient. To follow up on this observation, the problem we raise here concerns “the naturalness of mental illness”.
Les formes de naturalisme qui réduisent la maladie mentale à un accident du cerveau ou à une variation de l’activité psychique peinent à constituer une science cohérente de l’objet dont elles s’occupent. C’est une question que nous avons abordée lors d’un précédent article où nous avons étudié la maladie mentale à la lumière de l’organisation et de la désorganisation neuropsychiques. Des difficultés épistémologiques apparaissent en effet lorsqu’on conçoit la maladie mentale sans la dimension architectonique qui articule les activités neuro-psychiques en première personne, c’est-à-dire quand on ne prend pas suffisamment en compte le travail dynamique qui organise les interactions entre le cerveau et la vie psychique du malade. Pour faire suite à ce constat, le problème que nous soulevons ici concerne « la naturalité de la maladie mentale ».
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